Musique:

Pascal Chapuis (guitare)

Thomas Dufond (violoncelle)

Christian Frappa (danse)

Improvisation d'inspiration auvergnate

Un réflexe instinctif, un besoin comme une intuition, un besoin de son à sculpter à créer, à partager.

Déjà une envie de résonner sans raisonner.

Un violoncelliste, un danseur et un guitariste qui se connectent dans un lâcher prise sincère, à l'Ici et au Maintenant.

On distingue le son de la danse, on perçoit la danse du corps-instrument.

Le vent amène les protagonistes à questionner l'espace, le temps d'un souffle, l'espace d'une résonance. L'inverse peut-être.

Mise en espace et en Musique du Poème de Henri Michaux Le Vent:

Le vent essaie d'écarter les vagues de la mer.
Mais les vagues tiennent à la mer,

n'est-ce pas évident, et le vent tient à souffler... non, il ne tient pas à souffler, même devenu tempête ou bourrasque il n'y tient pas.
Il tend aveuglément, en fou et en maniaque, vers un endroit de parfait calme, de bonace, où il sera enfin tranquille, tranquille.

Comme les vagues de la mer lui sont indifférentes!
Qu'elles soient sur la mer ou sur un clocher, ou dans une roue dentée ou sur la lame d'un couteau, peu lui chaut.
Il va vers un endroit de quiétude et de paix où il cesse enfin d'être vent.

Mais son cauchemar dure déjà depuis longtemps.

d'Après une nouvelle de

André RICROS

Mise en scène

Romain MAUREL

Musique

Hervé CAPEL (accordéon)

Jacques PUECH (cabrette)

Florian COSTANZO (batterie)

Pise de son

François BREUGNOT

Création Lumière

Nelly PERRE

Decors

Roger JOUVET

Costumes

Claire CHOMIENNE

Danse

Christian FRAPPA

Ce spectacle court (entre 45 min et 1h) montrera le quotidien d'un personnage rural dont l'enfermement et la solitude se font moteurs d'une expression artistique à fleur de peau : ce paysan qui n'a que son magnétophone pour tout compagnon, se créera au fil des jours un monde parallèle de toutes pièces : un monde fait de musique bricolée et de danse, cette danse, la bourrée, qui traverse les âges et perdure.... Une pratique libre et aérienne, qui, dans un mouvement sempiternel semblable à celui d'un moulin, vient apposer, au fil du temps, nombre de couches successives à un travail concernant l'humanité entière... Un artisanat mystique qui consisterait à moudre l'homme jusqu'à ce qu'il ne reste plus que ce substrat essentiel qu'est la spontanéité, une sensibilité à vif, presque animale. Transe ou danse ? Sans hésiter, transcendance. "

Avec:

Eveline Cornut, Danielle Goupil, Guy Grangeon, Christian Frappa, Jean Bonnat, Hervé Capel

Regie son: Jean-Pierre Souvignet

Regie Lumière: Renaud Souvignet

Conseille : Hervé Koubi

Soutient: CDMDT43

Avec :

Bernard Combi, Jac Patpatian, Christian Frappa

Costumes : Claires Chomienne